Cela se fait surtout à des fins d’étude de l’impact sur le fonctionnement de l’économie (macroéconomie)
A) Classification selon le domaine d’activité
LE SECTEUR : c’est la classification selon le domaine d’activité de Colin Clarck. Un secteur permet de classer les entreprises entre elles qui ont la même activité principale.
Secteur primaire : activités liées à l’extraction ou à l’utilisation de la nature (agriculture, pêche, sylviculture, extraction minière…).
Le secteur primaire représente 5 % de la valeur ajoutée et 8 % des entreprises en France, c’est un secteur en régression.
Secteur secondaire : activités de transformation = industrie (on utilise les matières premières et on les transforme).
Le secteur secondaire représente 35 % de la valeur ajoutée mais seulement 20 % des entreprises en France, c’est un secteur en régression.
Secteur tertiaire : tout le reste (services, commerce, éducation, santé…). Il représente 60 % de la valeur ajoutée et 72 % des entreprises en France.
Secteur quaternaire : (qui n’est pas dans la classification de Colin Clarck) il regroupe les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).
LA BRANCHE : une branche englobe des unités économiques (≠ entreprises entières) qui fabriquent le même produit. L’INSEE utilise une classification en 35 branches.
LA FILIERE : une filière regroupe des entreprises qui participent aux différentes étapes du processus de production d’une famille de produits. L’INSEE utilise une classification en 19 filières, qui a pour but de déterminer l’indépendance du pays par rapport aux importations.
B) Classification selon la taille
L’INSEE distingue 5 types d’entreprises :
- Les microentreprises n’emploient pas de salariés (49 % des entreprises françaises).
- Les TPE (Très Petite Entreprise) emploient de 1 à 9 salariés (44 % des entreprises).
- Les PE (Petite Entreprise) emploient de 10 à 49 salariés.
- Les ME (Moyenne Entreprise) emploient de 50 à 499 salariés.
Les PE et les ME forment les PME et représentent 7 % des entreprises françaises.
- Les GE (Grande Entreprise) emploient plus de 500 salariés (2000 entreprises).
- (Les TGE qui emploie plus de 1500 salariés ne sont pas souvent mentionnées.)
Ce critère de taille est extrêmement important car c’est sur lui que vont reposer un certain nombre d’obligations imposées à l’entreprise :
- Toute entreprise doit, à partir du 10e salarié, faire élire un délégué du personnel.
- Toute entreprise doit, à partir du 50e salarié, créer un CE (Comité d’Entreprise).
- Toute entreprise doit, à partir du 100e salarié, fournir aux salariés une participation au résultat de l’entreprise.
- Toute entreprise doit, à partir du 300e salarié, publier un bilan social (il indique le nombre de salariés, le salaire moyen, l’écart de salaire, les accidents de travail, les jours de grève…).
C) Classification selon le chiffre d’affaire ou le résultat net
Elle permet d’étudier la compétitivité de l’entreprise par rapport à la concurrence mais aussi sa rentabilité, signe de bonne gestion.
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Les notions de chiffre d’affaire, de résultat et d’effectif sont des critères traditionnellement utilisés dans la presse économique pour classer les entreprises au niveau national ou mondial.
- Le critère du chiffre d’affaires permet en réalité une comparaison et un classement des entreprises qui évoluent sur le même marché (analyse en parts de marché).
- Le critère du résultat est significatif de la performance économique de l’entreprise, c'est-à-dire de sa capacité à faire du profit. Les comparaisons n’ont là aussi de sens que si on étudie des entreprises du même secteur.
- Le critère de l’effectif permet de déterminer les entreprises qui sont les plus créatrices d’emplois dans l’économie.
Ce critère est surtout intéressant parce que il permet en le comparant au chiffre d’affaires d’étudier la productivité des entreprises.
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